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Ste Tunique - DOSSIER DE PRESSE (1ère partie)


CONFERENCE DE PRESSE

Du 2 mars 2007 à 11 h.

au Centre Charlier, 70 Bd St Germain à Paris

Organisée par l’association COSTA (UNEC)

 

DOSSIER DE PRESSE

 

Sujet : le professeur Gérard LUCOTTE commente le Sang, l’ADN et les pollens qu’il a découverts sur la Ste Tunique d’Argenteuil en 2005/2006, et les tests au C14 faits par le CEA, mais aussi par lui-même.

 

 

AVEC LES COMMUNIQUES :

-         de Winfried WUERMELING, secrétaire général de COSTA/UNEC : Présentation de l’association COSTA/UNEC et de ses relations avec les autres scientifiques qui étudient les Reliques du Christ – Evolution de la réflexion au cours des différents colloques organisés par l’association – Présentation de l’ouvrage collectif publié en décembre 2006 « La Sainte Tunique d’Argenteuil face à la Science », Ed. F.-X. de Guibert, Paris (240 pages, illustré, 22 Euro)

-         et du professeur Gérard LUCOTTE, Docteur en génétique et Docteur ès Sciences, professeur à l’Ecole d’anthropologie de Paris, et Directeur de l’Institut International d’Anthropologie qui a pour but d’étudier les traces d’ADN sur les reliques du Christ. Dernier ouvrage, co-publié avec A. Marion: « Le linceul de Turin et la Tunique d’Argenteuil ». Sous-titre : le point sur l’enquête – Après les romanciers, la parole aux scientifiques. » Presses de la Renaissance, Paris 2005.

 

 

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VIENT DE PARAITRE :

 

LA SAINTE TUNIQUE D’ARGENTEUIL

FACE A LA SCIENCE

 

Actes du Colloque COSTA (UNEC) du 12 novembre 2005 à Argenteuil

 

Avec les contributions de :

John P. JACKSON, Ph. D. – Jeanne SMITS – Philippe METEZEAU – François LE QUERE – Rebecca S. JACKSON – Elizabeth BROWN – Thomas WALDMAN – Pierre DOR – Véronique MURAT – Marcel ALONSO – Marie-Claire VAN OOSTERWYCK – Didier HUGUET – Jacqueline ALZIEU – André MARION – Gérard LUCOTTE – Claude JACQUET – Winfried WUERMELING

 

 

paru chez F.-X. de Guibert, Paris, déc. 2006, 22 Euro

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L’objectif de l’ouvrage est de :

RETABLIR LA VERITE RELIGIEUSE ET SCIENTIFIQUE SUR  LA SAINTE TUNIQUE D’ARGENTEUIL

-         1) par la contestation scientifique des datations au radiocarbone. Que reprochons-nous au C14 ? En quoi les datations au Radiocarbone sont-elles fausses ? Quels sont nos arguments ?

-         2) par la reconstitution historique des trajectoires de la Sainte Tunique d’Argenteuil en conformité avec les Saintes Ecritures ; héritage d’une tradition orale multiséculaire faite de témoignages et d’écrits phophétiques confirmés par l’Histoire de l’humanité, depuis Moïse jusqu'à la Passion du Christ.

-         3) par la concordance hématologique des trois Reliques du Christ : le Linceul de Turin, le Suaire d’Oviédo et la Sainte Tunique d’Argenteuil.

 

 

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Rappel de l’expérience du Linceul

 de Turin

(résumé du livre « La STA face à la science », pp. 7 à 11)

     L’ouvrage s’ouvre sur la Préface du Professeur John P. Jackson, membre fondateur du STURP (Shroud of Turin Research Project) qui constate que : sous beaucoup d’aspects, l’étude de la Tunique est similaire à celle du Linceul de Turin, par le fait que les deux reliques textiles en question sont associées à la Passion de Jésus Christ, que les données scientifiques des deux tissus sont assez analogues, car les deux contiennent des résidus de sang et invitent nécessairement à des études scientifiques par rapport à leurs authenticités respectives. Le professeur John P. Jackson propose alors que le protocole de Turin puisse inspirer les études sur la Tunique. Pour ce faire, il rappelle comment cette étude importante du Linceul a vu le jour et comment elle a été mise en œuvre.

     Etape 1 - Mars 1977. Un atelier/colloque spécial fut organisé à Albuquerque en Nouvelle Mexique. Le but de cet atelier, réservé uniquement aux spécialistes scientifiques, historiques et théologiques du monde entier, était de dresser l’état du savoir scientifique sur le Linceul et d’examiner, solidairement, quelles propositions d’études pouvaient être faites sur le Linceul. Le résultat  de ce colloque a été d’établir une proposition de recherche qui contiendrait une large variété d’examens non-destructifs, c’est-à-dire qui ne se contredisent pas entre eux : le groupe devait comporter en soi la capacité d’une comparaison interne des conclusions scientifiques entre experts.

     Etape 2. Septembre 1977. Les propositions de recherche ont été présentées aux autorités de l’Eglise à Turin qui ont donné leur accord en début d’année 1978. Le groupe scientifique s’est donc transformé en projet organisé appelé le STURP [Shroud of Turin Research Project ou Projet de Recherches sur le Suaire de Turin]. Des groupes se sont formés et ont établi chacun leur propre programme de recherche.

    Etape 3. Septembre 1978. Le groupe composé de 30 scientifiques s’est rassemblé en un seul lieu. Tous les membres du STURP ont signé un accord qu’ils ne révéleraient aucun résultat de recherche pendant trois années après l’examen du Linceul, pour donner du temps au processus de pondération des experts, de façon à arriver à des conclusions convergentes. Une autre condition était que les scientifiques devaient jouir d’une liberté académique entière pour arriver à toute conclusion qu’ils considéraient valide. Le groupe a aussi fixé comme objectif la publication des résultats individuels dans des revues scientifiques extérieures spécialisées.

    Etape  4. Octobre 1978. Voyage des 30 scientifiques en Italie pour étudier le Linceul sur le site. Après cette phase de collecte des données, le groupe scientifique se rencontrait tous les six mois pour apprécier et comparer les données scientifiques et valider les conclusions, en interne, au fur et à mesure de leur élaboration.

   Etape 5. Mai 1981. Deux scientifiques dont Jackson présentèrent les résultats des recherches du groupe au cardinal de Turin (le custode), au roi exilé d’Italie (le propriétaire). La rencontre avec le Pape, victime d’une tentative d’assassinat n’a pas eu lieu. Après cette présentation aux autorités du Linceul, le STURP a présenté officiellement les résultats de ses recherches lors d’une conférence aux Etats-Unis. De nombreuses publications dans les journaux scientifiques spécialisés ont suivi.

      Le Professeur John P. Jackson (qui était le président du STURP) suggère que ce protocole : le point sur l’état des connaissances de l’objet à étudier, l’identification des axes de recherche pertinents, la constitution d’une équipe pluridisciplinaire, la spécification des critères de validation des hypothèses scientifiques notamment par la mise en place d’un contrôle interdisciplinaire en interne, le respect de la confidentialité, l’indépendance intellectuelle, le travail sur le moyen/long terme et la transparence des résultats et de l’ensemble du programme d’analyse par des publications, soit appliqué aux analyses de la Sainte Tunique d’Argenteuil, pour les rendre crédibles.

     Ce qui n’a pas du tout été le cas des études du CEA dont notre contradictrice la plus imminente sur ce sujet, Marie-Claire van Oosterwyck, a demandé en vain la communication auprès des exécutantes.

 

 

 

 

CRITIQUE DU TEST AU CARBONE 14

1. Les réfutations de Marie-Claire Van Oosterwyck concernant

     les tests scientifiques de la datation au radiocarbone

              (résumé du livre « La STA face à la science », pp. 115 à 177)

     Mme Van Oosterwyck est la spécialiste qui a refuté le test C14 du Linceul dans un ouvrage de référence : « Le radiocarbone face au Linceul de Turin », Editions F.-X. de Guibert, 1999.  Son intervention dans notre ouvrage collectif fait état de plusieurs manquements, erreurs et approximations :

 w Au regard des Evangiles et de la Tradition.

   « Jean, seul témoin oculaire de la Passion, rapporte dans son Evangile qu’après avoir dévêtu Jésus et cloué sur le croix, ses bourreaux qui avaient fait quatre lots de ses vêtements ne découpèrent pas sa Tunique qui « était sans couture, tissée d’une pièce de haut en bas » mais la tirèrent au sort. « C’était pour que l’Ecriture s’accomplît » note encore l’évangéliste citant le psaume de David, prophétique de la Passion du Christ : « ils se sont partagés mes habits et ont tiré au sort ma tunique », voulant prouver par là que Jésus de Nazareth était bien le Messie annoncé par les prophètes. (Jean 19, vs 23-24 - Psaumes 22-21 prophétique de la Passion du Christ) ».

        « Il est impossible de comprendre les Reliques du Christ sans se référer aux Ecritures ».  Pourtant aucun des auteurs des expertises de 2004 n’y a fait la moindre allusion, les considérant implicitement comme des récits mythiques ».

« La Sainte Tunique conservée à Argenteuil est, selon la Tradition, le vêtement sans couture filé et tissé par la Vierge Marie que le Christ portait à même la peau. Charlemagne, qui l’avait reçue d’Irène, Impératrice de Byzance (752-803) vers l’an 800, l’avait confiée à la garde de sa fille Théodrade, abbesse du Monastère de l’Humilité d’Argenteuil. Les moniales, fuyant l’attaque des Normands au IXè siècle, cachèrent la relique dans un mur. En 1156, les moines de Saint Denys en France qui s’étaient installés dans le monastère la retrouvèrent dans sa cachette. Ils y découvrirent aussi des documents attestant son authenticité qui ont malheureusement disparu aujourd’hui ».

w Au regard de l’aberration des protocoles scientifiques dans la prise en compte des contaminations

     La Tunique a été « cachée, peut-être brûlée partiellement ou « chauffée » durant les Guerres de Religion, découpée en morceaux et enterrée dans le jardin du curé d’Argenteuil de l’époque, le Révérend Père Ozet pendant la Révolution, volée en 1983 et aussitôt restituée… Son histoire peut poser un problème pour la datation au Carbone 14 qui « est moins probante quand on analyse le carbone d’un ancien sol ou d’une ancienne tourbe ».

w Au regard de la fiabilité de certains procédés de nettoyage des radiocarbonistes qui attaquent l’échantillon étudié sans pour autant en arriver à eliminer entièrement  les contaminations 

  

x Au regard de l’ignorance et du silence sur les études scientifiques antérieures et corollaires sur le textile et la coloration par exemple.

 

w Au regard de l’anonymat relatif du « verdict » des radiocarbonistes du CEA qui pose non seulement la question de l’authenticité de la certification mais aussi celle de leur validation.

 

w Au regard de la fausseté du chronometre radiocarbone C 14

 

     Sur tous ces sujets rigoureusement scientifiques au sens expérimental : le « chronomètre radiocarbone » mis au point par Libby dans les années 50, « l’élimination des contaminations », « les protocoles de nettoyage des laboratoires radiocarbonistes : les solutions utilisées et leurs effets sur la fragilisation et l’attaque des échantillons à étudier»,  sur les études concernant le textile et la coloration, et sur bien d’autres encore, Mme Oosterwyck sera à Paris le 28 Mars. Elle sera interviewée par Serge Beketch de Radio-Courtoisie, au 61 Bd Murat, 75016 Paris, dans son « Libre Journal » de 18 h.

 

 

Mme Van  Oosterwyck est diplômée de l’université de Louvain, avec une licence en biochimie, elle a également obtenu le doctorat en chimie physique. Elle est titulaire du diplôme belge « Agrégée de l’Enseignement Supérieur ». Elle a découvert que le « chronomètre radiocarbone » mis au point par Libby dans les années 50 repose sur des principes obsolètes et des postulats erronés. Elle a établi que l’influence des solutions qu’elle a mise en évidence, fausse les âges du radiocarbone, sans que ce fait soit pris en compte par les spécialistes du C 14.

 

 

 


  

2 – L’affaire du carbone 14: le commentaire

       du Professeur gérard lucotte

              (résumé du livre « La STA face à la science », pp. 219 à 221)

     « Toutes les recherches menées jusqu’en 1988 semblaient exclure l’hypothèse d’un faux (Linceul de Turin) et accréditer la thèse de l’authenticité. C’est alors que la datation du tissu par le carbone 14 vint tout remettre en cause, situant l’époque de sa fabrication dans la fourchette 1260-1390, ce qui correspond à la date de son apparition en France. Ce résultat relança avec force la thèse du faux moyenâgeux. Avant d’examiner les conditions dans lesquelles s’est opérée la datation du linceul, nous allons rappeler brièvement le principe de la méthode, mise au point dans les années 1946-1955 par le physico-chimiste américain Libby.

 

Le chronomètre radiocarbone de Libby – rappel du principe 

     Il existe dans la nature, par exemple dans le gaz carbonique de l’atmosphère, plusieurs formes de carbone, que les scientifiques nomment des isotopes. La plus répandue est le carbone 12, mais on trouve aussi, présent en très faible quantité, du carbone 14, appelé encore « radiocarbone ». Ce carbone 14 est fabriqué en permanence dans la haute atmosphère par le bombardement des noyaux d’azote de l’air par les rayons cosmiques. Sa proportion dans l’air devrait donc augmenter constamment; mais il se trouve que cet élément est instable, c’est-à-dire radioactif — d’où le nom de radiocarbone —, et il se retransforme peu à peu en azote. Cette transformation a une période de 5 700 ans, ce qui signifie qu’au bout de ce temps la proportion de carbone 14 présent dans un matériau «inerte» a diminué de moitié. Donc, dans un tel matériau, on trouve de moins en moins de carbone 14 au fur et à mesure que le temps passe. Dans le gaz carbonique de l’atmosphère, au contraire, du carbone 14 étant constamment fabriqué, il s’établit un équilibre et la proportion de carbone 14 radioactif par rapport au carbone 12 stable reste pratiquement constante au cours du temps. Cette proportion est infinitésimale: elle est de l’ordre d’un pour mille milliards, c’est-à-dire un atome de carbone 14 pour mille milliards d’atomes de carbone 12.

     Libby a fait l’hypothèse, appelée principe de simultanéité, selon laquelle le carbone 14 de la haute atmosphère se répand de façon uniforme dans l’air et dans les eaux, puis dans les organismes vivants.

     En effet ces derniers, par exemple les plantes, absorbent le gaz carbonique de l’air, et la proportion de carbone 14 par rapport au carbone 12 reste également constante dans leurs molécules. Mais lorsque l’organisme meurt, les échanges avec l’atmosphère cessent, il n’y a plus d’apport de carbone 14, et par suite la teneur de ce dernier diminue constamment, comme dans toute matière inerte, avec la période de 5 700 ans. 11 suffit donc de mesurer la proportion de carbone 14 présent dans l’organisme mort pour évaluer le temps qui s’est écoulé depuis sa mort. C’est ce qui a été appliqué en 1988 au tissu du linceul de Turin, pour remonter à la date de la récolte du lin qui a servi à le fabriquer.

     Notons que, dans la pratique, le principe de simultanéité n’est pas rigoureusement exact : le rapport carbone 14/carbone 12 varie selon les espèces vivantes. D’autre part, le taux de carbone 14 dans l’atmosphère se modifie au cours du temps, par suite des variations d’intensité des rayons cosmiques qui servent à le créer. Des courbes ont été tracées en se fondant sur la dendrochronologie (comptage des anneaux de troncs d’arbre coupés). 

     Bien entendu, ces phénomènes sont, dans la mesure où ils sont bien connus, pris en compte dans les calculs des âges donnés par la méthode: des programmes de calibration permettent ainsi de passer des âges radiocarbone bruts aux âges calendaires. Certains détracteurs de la méthode affirment que ces corrections seraient fausses ou sous-estimées, car mal connues, ce qui suffirait à expliquer les datations erronées.

                                                                                                                                            SUITE: voir partie 2/3

 



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