RU 02/2009 - USA: FOCA, 1ère loi criminelle d'Obama
USA : Un véritable Tsunami envahira les Etats-Unis le 22
janvier 2009 quand Obama commet son premier crime contre l’humanité en tant que
Président des Etats-Unis : la
ratification de la loi FOCA (Freedom of Choice Act). Ce projet de loi est
signé, entre autres, par … Hillary Clinton. Il balaye, d’un revers de main, la
totalité des régulations limitant de quelque sorte que ce soit l’avortement, en
dépassant de loin la loi Roe contre Wade
qui institua en 1973 l’avortement légal aux USA. La FOCA fera cent fois
plus : elle reconnaît un « DROIT
FONDAMENTAL » au libre choix de l’avortement à chaque femme, excluant
« toute interférence ou discrimination». Cela aura pour conséquence :
Tous les hôpitaux, y compris les hôpitaux catholiques (c’est-à-dire 30% des
hôpitaux des Etats-Unis), doivent « proposer » l’avortement, ce qui
obligera les évêques à les fermer. – Les avortements tardifs, jusqu’au dernier
jour avant l’accouchement, sont à « offrir » sans discrimination. –
Tous les contribuables américains participeront par leurs impôts aux frais des
avortements. - Toutes les objections de
conscience du personnel médical sont illicites face à la volonté absolue de la
femme d’avorter. – Aucune condition, comme la consultation préalable, ne peut
être maintenue. – Les femmes ont le droit absolu de choisir librement
l’implantation d’un fœtus artificiellement cloné, n’importe sa destination. - Les
mineures n’auront plus besoin de l’accord parental pour se faire avorter. – Il
a été calculé que les avortements augmenteront au moins de 100.000 par an. – Les
primes et subsides accordés à la naissance doivent aussi être accordés à
l’avortement. - On s’attend à ce que la logique arrogante de la loi FOCA, par
le fait de s’accorder tous les droits, pourrait, dans l’avenir mener à des
amendements qui imposent l’avortement en certains cas (viol, bébés trisomiques,
sidaïques…) et même prescrire la limite du nombre d’enfants, comme c’est déjà
le cas en d’autres états totalitaires.
Face
à ce désastre qui caractérise déjà Obama, ensemble avec Mme Clinton et la
majorité des autres membres du Congrès américain, comme faisant partie des plus
grands criminels contre l’humanité, les évêques américains sonnent le glas. Le
cardinal Justin Rigali, président de la Commission pro-vie de la conférence des évêques catholiques
américains, écrit le 19 septembre 2008 aux membres du Congrès américain :
« En dépit de son beau titre, la loi FOCA enlèverait au peuple américain
dans tous les 50 états la liberté qu’ils ont actuellement pour mettre en œuvre
des limitations et régulations modestes face à l’industrie de l’avortement.
FOCA forcerait tous les Américains à financer et promouvoir l’avortement par
leurs impôts. Et FOCA agirait contre tous les efforts sincères gouvernementaux
pour réduire les avortements dans notre pays… On ne peut réduire l'avortement en faisant sa promotion. » - Un détail important : la loi
FOCA reconnaît le droit fondamental à la femme de faire avorter même un bébé
« viable » (donc avortement tardif) « quand c’est nécessaire
pour protéger la vie ou la santé de la
femme ». Ca sonne pas mal., mais la vérité est toute ailleurs. La loi FOCA
se réfère expressément à une loi antérieure appelée « Doe v. Bolton »
de 1973 où ce terme « santé » est défini comme incluant « tous
les facteurs – physiques, émotionnels, psychologiques, familiaux et relatifs à
l’âge de la femme – qui peuvent conditionner le bien-être du client ».
Style : d’abord une piscine, et plus tard un bébé (donc :
avortement !)…
Devant
cette monstruosité qui pourrait devenir réalité le 22 janvier 2009, un sérieux regard d’auto-critique devient
nécessaire. Toutes nos stratégies tonitruantes « pro-vie » - congrès,
marches, tractages, signatures, prières publiques… - n’ont pas réduit le nombre
d’avortements, mais les ont augmentés à travers les derniers 35 ans.
Pire : notre manière d’agir, loin de remédier au mal, a exacerbé nos
ennemis, de façon qu’ils imposent maintenant des lois pires qu’au début. Il faut
tout revoir selon les principes de l’Evangile et recommencer de zéro : Le
Bon Samaritain, les Béatitudes, la fermeté, le prêche de l’enfer… L’avortement
est un problème inter-catholique. Si nous sommes un milliard dans le monde,
nous sommes en mesure d’arrêter ce massacre, mais seulement si nous agissons
avec la force et le feu du Dieu trinitaire – qui est Amour – et non pas selon
des schémas par trop humains. Il faut donc
recommencer au plus bas niveau, par l’amour du prochain, pour résorber
cette plaie de l’humanité, et en même temps sévir contre ceux qui commettent ce
mal au niveau législatif, peut-être au risque de notre propre vie. Il faut courageusement
secourir et défendre les plus petits, les plus faibles, les plus innocents
de tous les êtres humains : LES BEBES avant la naissance. « Ce que
vous aurez fait au plus petit d’entre les Miens, c’est à Moi que vous l’aurez
fait ». – (ru)
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