RU 19/2012 - VATICAN II - CORAN
SUITES INQUIETANTES DU
CONCILE VATICAN II
(ru, 15 mai
2012).
– 50 ans après ce Concile de l’Eglise Catholique qui a cru devoir annoncer urbi
et orbi la ‘liberté religieuse’ (comme s’il n’y en avait pas eu auparavant), les
ravages causés par cette libéralisation continuent à dévaster les Etats
anciennement catholiques. Le Concile ayant décrété qu’il ne devrait plus y avoir
des Etats où la religion catholique serait quasiment une religion d’Etat,
ceux-ci ont successivement entrepris – avec la bénédiction des évêques
modernistes - de se délier des liens avec l’Eglise, notamment en Amérique
Latine, mais aussi en Espagne, au Portugal
et ailleurs, faisant place aux pires délires laïcistes souvent rouges
sang (lois libertaires dans les domaines de l’avortement, de l’euthanasie, de la
famille et de la génétique). La dernière catastrophe de cette série de lois
iniques, décrétées en totale indépendance de l’Eglise qui a elle-même sevré tous
ses liens d’autorité sur les états jusque là catholiques, a vu le jour la
semaine dernière en Argentine : le Congrès a voté jeudi 10 mai une loi
libéralisant le libre choix du sexe, notamment par les travestis (une communauté
de 22.000 personnes en Argentine). Cette loi, contraire à l’enseignement de
l’Eglise depuis toujours, à la loi naturelle et à la voix de la conscience de
tout être humain, fut votée au parlement argentin avec 55 voix pour, 0 voix
contre, et 1 abstention. Bravo pour ce dernier qu’on s’imagine plutôt comme un parlementaire catholique,
assis dans son fauteuil de député, désabusé de tant d’insanités, y compris de la
part de l’Eglise qui ne veut plus avoir d’impacte sur le public, une sorte
d’autocensure. Déjà en 2010 l’Argentine, sous sa présidente Mme Cristina
Kirchner, égérie des droits de l’homme, avait comme premier pays d’Amérique
Latine fait autoriser en Argentine le mariage entre personnes du même sexe, ce
qui a permis quelques 3500 célébrations honteuses de « mariages » à la suite.
Depuis, d’autres pays anciennement catholiques – tous échappés à la moindre
tutelle catholique – ont fait de même : la ville de Mexico, l’Etat mexicain de
Coahuila, l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul, et l’Uruguay. Maintenant
l’Argentine veut faire sauter un autre verrou imposé heureusement pendant des
siècles par l’Eglise : l’euthanasie. Déjà une nouvelle loi vient de passer
autorisant « le refus de l’acharnement thérapeutique », une première brèche dans
la protection des faibles. Les victimes sont surtout les grands malades, les
personnes âgées, les enfants accidentés ou malformés: ils n’ont plus de
protecteur, l’Eglise s’étant rétractée, par suite à un choix suicidaire des
Pères du Concile Vatican II, vers ses chapelles – devenues entre temps
désespéramment vides. Que la Sainte Tradition de l’Eglise catholique revienne
vite et reprenne toute sa place dans l’Eglise, afin que les Béatitudes annoncées
par N.S. Jésus-Christ soient de nouveau opérées : « Heureux les
pauvres, heureux ceux qui ont faim, heureux ceux qui souffrent, heureux ceux qui
sont persécutés ! » Ils n’ont aujourd’hui plus de protecteur, mais
l’Eglise, avec la grâce de Dieu, reviendra les protéger en redevenant la
« magistra gentium » qu’elle fut depuis plus d’un millénaire, même si un Concile
« pastoral » ait voulu éclipser ce rôle phare de l’Eglise pour un laps de
temps qu’on peut souhaiter le plus court
possible.
ESPAGNE (ru, 15 mai
2012). – La Commission
Constitutionnelle du Congrès espagnol - contre toute attente – a accepté le 10
avril 2012 d’examiner la pétition de M. Imran Firasat d’interdire le Coran en
Espagne, et de se prononcer à la suite de cet examen
(www.minutodigital.com/wp-content/uploads/congreso3.jpg). Imran Firasat est un
Pakistanais qui s’est converti de l’Islam et qui jouit actuellement d’un statut
de réfugié politique en Espagne. Puisque cette affaire pourrait intéresser toute
l’Union Européenne et pas seulement l’Espagne, nous nous permettons de
reproduire ici les 10 arguments cités par Imran Firasat dans sa pétition :
1) »Le Coran n’est
pas un livre sacré religieux mais un livre violent, débordant de haine et de
discriminations.
2) Le Coran est
un livre horrible qui incite la communauté musulmane à s’engager dans le djihad,
à tuer des innocents et à détruire la paix dans le monde.
3) Le Coran est
responsable des terrorismes que nous avons observés ces dernières années dans
lesquels des milliers de personnes ont perdu la vie.
4) Le Coran est
un livre infâme qui oblige les croyants à conquérir le monde entier et à imposer
un pouvoir absolu coûte que coûte.
5) Le Coran est
un livre qui, en toute légalité, permet et encourage la violence et la haine, ce
qui le rend incompatible avec le monde moderne, Espagne comprise.
6) Le Coran est
un livre qui établit des discriminations directes entre les
personnes.
7) Le Coran est
un livre qui n’autorise ni liberté d’expression ni liberté de
religion.
8) Le Coran est
un livre qui impose des souffrances et tortures aux femmes par ses prescriptions
misogynes et injustes.
9) Le Coran est
un livre qui enseigne les divisions plutôt que l’unité : les croyants ne sont
pas autorisés à créer des liens d’amitié avec les non musulmans, car le Coran
les considère comme des infidèles.
10) Conclusion :
le Coran est une menace considérable pour la liberté de la société espagnole.
C’est un livre qui prêche clairement le djihad, le meurtre, la haine, la
discrimination, la violence et la vengeance. Pour ces raisons il n’est nullement
compatible avec le système espagnol. Ce livre est totalement contraire aux lois
et à la Constitution de l’Espagne.
«
Spontanément
reviennent à l’esprit les quelques paroles d’un empereur byzantin que l’actuel
pape Benoît XVI avait évoquées lors de son discours académique à l’université de
Regensburg en R.F.A. le 12 septembre 2006. L’empereur cité par le pape, Manuel
II Palaiologos, avait dit à son interlocuteur musulman de l’époque : « Montre
moi donc ce que Mohammed aurait amené de neuf, et tu verras que tu n’y trouveras
que des choses mauvaises et inhumaines, comme par exemple son ordre de répandre
la foi qu’il prêchait par l’épée».
Même si le pape, après des fortes critiques, a pris ses distances personnelles
de cette citation à la suite, la question était posée au plus haut niveau. Ce
qui fait que cette question de Manuel II Palaiologos reste toujours posée. Il
faudra bien que les laïcistes y donnent un jour une réponse. Ce jour serait-il
proche ? Il se pourrait qu’en Espagne ce sera bientôt le
cas.
L’affaire est particulièrement sensible du fait qu’en
Allemagne et Autriche 25 millions d’exemplaires du Coran en langue allemande
sont actuellement distribués à la population. Cette action opérée par des
Salafistes commence à remuer sérieusement les esprits
outre-Rhin.
- O.A.M.D.G. -
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