RU 49/2011 - STRASBOURG, EUROPE, USA
STRASBOURG (ru, 14 décembre
2011). – Depuis la fondation en 1989 de notre association UNEC qui
édite chaque semaine vos dépêches RU, nous avons lutté contre cette tour de
Babel païenne « Union Européenne », et combattu avec nos pauvres
moyens pour une nouvelle Europe Chrétienne, et nous l’avons fait savoir. Sachez
que des initiatives similaires remarquables se font actuellement entendre
jusqu’au plus haut niveau. Voici ce qu’a déclaré le député anglais M. Nigel
Farage, co-président du groupe « Libertés Démocratie », le 16
novembre au parlement européen à Strasbourg directement en face des dirigeants
actuels de l’U.E., notamment M. Baroso et M. Van Rompuy – gênés il faut dire -
assis à quelques mètres de lui: « Eh bien, nous voici au seuil d’un
désastre financier et social, et aujourd’hui dans la salle nous avons les
quatre hommes qui sont censés être responsables. Et pourtant, nous avons écouté
les discours les plus assommants et technocratiques qu’il m’ait été donné
d’entendre. Vous êtes tous dans le déni. En toute objectivité l’Euro est un
échec. Et qui exactement est responsable, qui est responsable parmi vous ?
Evidemment la réponse est aucun d’entre vous car aucun de vous n’a été élu.
Aucun d’entre vous n’a la moindre légitimité démocratique pour les rôles que
vous avez actuellement dans cette crise. Et dans ce vide, bien qu’à contrecœur,
est intervenue Angela Merkel Et nous vivons maintenant dans une Europe dominée
par l’Allemagne, quelque chose que le projet européen était en fait censé
arrêter, quelque chose pour laquelle ceux qui nous on précédés ont payé cher de
leur sang afin de l’éviter. Je ne veux pas vivre dans une Europe dominée par
l’Allemagne et ni les citoyens d’Europe. Mais vous avez joué un rôle, parce que
quand M. Papandréou a utilisé le mot ‘référendum’, ou M. Rehn, vous l’avez
décrit comme ‘un abus de confiance’. Et vos amis ici se sont réunis, comme une
meute de hyènes, en s’en prenant à Papandréou. Vous l’avez fait limoger et
remplacé par un gouvernement fantoche. Quel spectacle répugnant ce fut. Et non
satisfait de cela, vous avez décidé que Berlusconi devait partir. Donc il a été
destitué et remplacé par M. Monti, un ancien Commissaire européen, un
architecte affilié à cet Euro-désastre, et un homme qui n’était même pas membre
du parlement. Ca devient comme un roman d’Agatha Christie où nous essayons
d’établir quelle est la prochaine personne qui sera liquidée. La différence
étant que nous savons qui sont les méchants. Vous devriez tous être tenus
responsables de ce que vous avez fait. Vous devriez tous être virés. Et je dois
dire, M. Van Rompuy, il y a 18 mois quand nous nous sommes rencontrés pour la
première fois, je me suis trompé sur vous. J’ai dit que vous seriez ‘l’assassin
silencieux de la démocratie des Etats-nations’. Mais ce n’est plus le cas, vous
êtes plutôt bruyant à ce sujet, n’est-ce pas ? Vous, un homme non élu,
vous vous êtes rendu en Italie et avez dit : ‘Ce n’est pas le moment pour
des élections, mais le moment pour des actions’. Bon sang, qu’est-ce qui vous
donne le droit de dire cela au peuple italien ? » Et il s’est assis.
Vous pouvez voir cette intervention sur le site http://fr.gloria.tv/?media=219409.
EUROPE (ru, 14 décembre 2011). – L’épisode précitée s’est jouée en
pleine crise Grèce – Italie – BCE (Banque Centrale Européenne). Qu’est-ce qui
venait de se passer ? Loukas Papadimos venait d’être désigné comme Premier
Ministre en Grèce, Mario MONTI fut présenté comme président du Gouvernement
italien, et Mario Draghi devint le nouveau patron de la BCE. Qui sont ces
hommes ? Loukas PAPADIMOS est diplômé du Massachussetts Institute
of Technology (MIT). Il a été professeur à l’université américaine de Columbia
avant de devenir conseiller économique de la Banque de réserve fédérale de
Boston. De 1994 à 2002 il a été gouverneur de la Banque de Grèce : poste
qu’il occupait quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’Euro grâce à
des comptes falsifiés par Goldman Sachs (hyper-puissance bancaire FM
américaine). Ensuite il a été vice-président de la Banque centrale européenne
(BCE). Il vient d’être nommé, sur pression de l’Union Européenne et du G20,
Premier Ministre de Grèce avec le soutien des deux partis dominants. – Puis Mario
MONTI en Italie. Il est diplômé de l’université de Yale en USA. Il a étudié
le comportement des banques en régime de monopole. Puis il a été durant dix ans
Commissaire européen de 1994 à 2004, d’abord « au marché intérieur et aux
droits de douane » (i.e. leur suppression), puis à la concurrence. Membre
de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg selon Wikipédia, il a été nommé
conseiller international de Goldman Sachs en 2005. Il vient d’être nommé
sénateur à vie et l’U.E. ainsi que le G20 l’ont imposé comme président du
conseil italien. – Et qui est Mario DRAGHI ? Comme Papadimos il est
diplômé d’économie du Massachussets Intitute of Technology (MIT). Il a été
chargé des privatisations italiennes de 1993 à 2001. Il est devenu gouverneur
de la Banque d’Italie en 2006. De 1993 à 2006 il a siégé dans divers conseils
d’administration bancaires. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour
l’Europe de Goldman Sachs – toujours la même sulfureuse banque d’affaires
américaines. Il vient d’être nommé président de la Banque centrale européenne
(BCE). – Voilà donc trois hommes de la super classe mondiale formés dans les
universités américaines et étroitement liés à Goldman Sachs. Cette banque,
surnommée « Government Sachs » aux USA (et qui suivant Polemia
11/2011 contrôle en France totalement la banque Société Générale), veut, par
ses financiers interposés, faire prendre en charge par les peuples les fautes
des banques, ou plus exactement : veut sauver l’Amérique par les
Européens.
USA (ru, 14 décembre 2011). Concluons avec une sage parole de Thomas
Jefferson, troisième président des Etats Unis de 1801 à 1809, prononcée en
1802 : « Je pense que
les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des
armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des
banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions
qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession,
d’abord par l’inflation, ensuite par la déflation (récession), jusqu’au jour où
leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs
parents ont conquis. » Nous y sommes presque arrivés, et pas
seulement en Amérique.
- O.A.M.D.G. -
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